vendredi 20 septembre 2019

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Vendredi 20
septembre
Le point hebdo de l'investisseur
introProfitant des nouvelles mesures de soutien des banquiers centraux, avec une baisse des taux annoncée par la BCE puis une par la Fed, les places boursières viennent d'accomplir une semaine en dent de scie, bon nombre d'indices parvenant néanmoins à se maintenir à proximité de leur record annuel ou historique. Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont été contrebalancées par la baisse de 25 points de bas de la Réserve Fédérale et les habillages de bilans de fin de trimestre. L'optimisme reste également de mise avant la reprise prochaine des pourparlers commerciaux sino-américains.
Indices
Sur la semaine écoulée, les écarts sont peu significatifs, les grands indices évoluant en ordre dispersé.
En Asie, le Nikkei a récupéré 0.4%, revenant sur ses plus hauts d'avril dernier, le Shanghai composite cède 0.8% alors que le Hang Seng décroche de 3%.

En Europe, le CAC40 a enregistré une performance hebdomadaire de +0.5%, inscrivant ainsi un nouveau record annuel, le Footsie gagne également 0.4% alors que le Dax fait du surplace. Les pays périphériques de la zone euro sont globalement flat sur la semaine.

Aux Etats-Unis, à l'heure de la rédaction de ce point, le Dow Jones perd 0.2%, le S&P500 et le Nasdaq100 progressent de 0.2%.
Matières premières
Les attaques de drones de samedi dernier à Abqaïq et Khurais, deux des principaux gisements pétroliers de l'Arabie saoudite, ont réduit de plus de la moitié la production saoudienne, ce qui correspond à 5% de l'offre mondiale. Ces événements ravivent les craintes d'un conflit dans la région, Ryad et Washington pointant du doigt le rôle de l'Iran dans ces attaques. Les cours du pétrole ont ainsi connu des hausses historiques au lendemain des attaques (+14.6%) pour se traiter à ce jour vers 64.7 USD (Brent).

Du coté des métaux précieux, l'or maintient le cap haussier et s'échange à 1500 USD, alors que l'argent se négocie à 17.80 USD et le palladium à 1630 USD. Dans le compartiment des matières agricoles, le cacao vient de connaitre une accélération de ses prix en passant de 2100 à 2470 USD, après l'annonce conjointe de la Côte d'Ivoire et du Ghana de mettre un plafond sur la production de cacao (voir graphique).


Graphique du Cacao


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vendredi 9 août 2019

L'or retrouve son statut de valeur refuge

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Vendredi  9
août
Le point hebdo de l'investisseur
introLes places financières ont de nouveau été chahutées cette semaine, rattrapées par les craintes sur la croissance mondiale et la persistance des tensions commerciales. Les exportations chinoises supérieures aux attentes et l'espoir de nouveaux gestes de la part de la Fed d'ici la fin de l'année ont toutefois permis de limiter la casse. Le bilan reste néanmoins baissier pour la plupart des grands indices.
Indices
Sur la semaine écoulée, les indices ont fait preuve de volatilité, réagissant violemment à l'intensification des tensions commerciales avant de tenter de rebondir.
En Europe, le CAC40 termine sur une perte hebdomadaire de 0.5%, le Dax cède 1.4% et le Footsie 1.9%. Pour les pays périphériques, l'Espagne recule de 1.5%, le Portugal perd 0.7% et l'Italie 3.4%, dans un contexte de crise politique après la rupture de la coalition gouvernementale au pouvoir.

En Asie, le Nikkei abandonne 1.9%, le Shanghai composite 3.3% et le Hang Seng 3.6%.
Aux Etats-Unis, à l'heure de la rédaction de ce point, le Dow Jones affiche un repli de 1.1% sur la semaine et le S&P500 cède 0.5%, malgré la forte hausse de mardi et jeudi. Le Nasdaq100 se replie de 0.6%.
Matières premières
L'incertitude grandit sur les marchés pétroliers, toujours préoccupés par la santé de l'économie mondiale alors que le différend commercial entre les Etats-Unis et la Chine s'intensifie. Par conséquent, les attentes en matière de demande de pétrole se réduisent, poussant les pays producteurs engagés dans un processus de réduction d'offre à étudier d'autres options pour soutenir les cours. Le WTI perd 4.8% à 52.5 USD le baril.

L'aversion au risque touche les marchés actions, ce qui profite naturellement aux actifs refuges. L'or et l'argent gagnent ainsi du terrain sur la séquence hebdomadaire. Le métal doré évolue désormais proche de la barre des 1500 USD l'once, tandis que l'argent tutoie les 17 USD.

L'ambiance n'est pas à la fête sur le compartiment des métaux industriels. L'étain, l'aluminium et le zinc s'enfoncent dans le rouge. Seul le nickel bondit à 15500 USD, boosté par les craintes de voir l'Indonésie, principal pays producteur, interdire ses expor tations de minerai en 2022.

L'or retrouve son statut de valeur refuge

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Marchés actions
Gagner plus de 20% lors d'une séance où les indices majeurs de Wall Street chutent de 2% relève d'un véritable exploit. SolarEdge a donc connu sa journée de gloire avec un score haussier historique portant la performance globale de l'action sur 2019 à 83%.

Le fabricant de produits photovoltaïques a réalisé un chiffre d'affaires de 325 millions de dollars au cours de la période, dépassant également les prévisions des analystes estimées à 215 millions de dollars. Pour le prochain trimestre, la société s'attend à dépasser les 400 millions de dollars. Cette perspective corrobore avec la moyenne de progression des ventes depuis 2014 (45% par an). La société d'origine israélienne forme un partenaire privilégié des installateurs et intégrateurs de premier ordre.
Depuis 2006, la compagnie a révolutionné l'industrie solaire en inventant un système de collecte et de gestion de l'énergie des installations PV (photovoltaïques). Ses ventes s'effectuent dans 130 pays sur les cinq continents.

Poussée du titre SolarEdge post-publication

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Son parcours boursier a débuté en 2015 sur le Nasdaq.

vendredi 2 août 2019

Du côté de la Chine

Du côté de la Chine, le risque est qu’elle se mette à vendre massivement ses importantes réserves en dollar, ce qui aurait pour conséquence de dévaluer la monnaie américaine plus que de raison. Une mesure qui n’est évidemment ni dans l’intérêt des Etats-Unis, ni dans l’intérêt de la Chine, dont la devise se verrait fortement appréciée et pénaliseraient les exportations dont elle dépend. Le gouvernement chinois vient toutefois d’amorcer un mouvement de dédollarisation via un accroissement de ses réserves en or.
« La Chine veut diminuer sa dépendance au dollar », dit Luc Luyet, « Elle cherche à diversifier ses réserves de change pour gérer au mieux les risques liés à la guerre commerciale ». C’est aussi un moyen pour elle d’entamer sa longue transition vers une économie de service, moins tournée vers les exportations.
Alors faut-il craindre une guerre des monnaies, ou du moins une concurrence accrue, comme celle qui a mené aux accords du Plaza en 1985 ? Peu probable pour la plupart des analystes, d’autant plus que dans le cas des banques centrales, leur rôle, défini dans leurs statuts, n’est pas d’intervenir en matière de changes.
Comme le résume bien Masatsugu Asakawa, le vice-ministre des Finances japonais : « l’impact [de la baisse des taux] sur la devise n’est pas l’objectif, mais le résultat ». Malgré tout, certaines craintes demeurent après que Donald Trump ait déclaré le weekend dernier dans le bureau ovale que s’il voulait intervenir, il pourrait le faire « en deux seconde », ajoutant qu’il n’avait pas dit qu’il resterait « sans rien faire ».
Pour l’heure, son seul moyen d’action pour réduire son déficit commercial semble d’être une nouvelle hausse des barrières douanières. « Cette guerre commerciale est une situation perdant-perdant pour tout le monde : pour les producteurs comme les consommateurs américains, mais aussi le reste du monde. Donc même si la rhétorique s’est intensifiée autour d’une guerre des monnaies, elle restera uniquement du côté politique », conclut Jean Boivin.

vendredi 26 juillet 2019

Psychologie à plein régime

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Vendredi 26
juillet
Le point hebdo de l'investisseur
introAu terme d'une semaine volatile ponctuée par de nombreuses publications de sociétés et la décision de la BCE en matière de politique monétaire, bon nombre d'indices ont établi de nouveaux records avant de reperdre un peu de hauteur en fin de semaine. Les opérateurs ont vendu les annonces de Mario Draghi, certaines données macro et microéconomiques décevantes ayant également servi de prétexte à quelques prises de bénéfices. Le bilan hebdomadaire n'en reste pas moins haussier pour beaucoup de places financières.
Indices
Sur la semaine écoulée, l'Europe gagne majoritairement du terrain, à l'image du CAC40 qui s'adjuge 1% ou du Dax qui grimpe de 1.2%. Le Footsie a, pour sa part, enregistré une performance de 0.5%.
Concernant les pays périphériques de la zone euro, le Portugal cède 0.8% alors que l'Espagne et l'Italie enregistrent des gains de 0.4% et 0.8%.

Aux Etats-Unis, le bilan hebdomadaire est également positif, le Dow Jones est stable tandis que le S&P500 et le Nasdaq100 engrangent respectivement 1.3% et 2.1%, après l'enregistrement de nouveaux records absolus mercredi.

En Asie, le Nikkei gagne 0.9% sur la semaine, le Shanghai Composite 0.7%, tandis que le Hang Seng perd 1.4%.

Pic de volatilité post BCE de l'indice Stoxx Europe 600 (bougies 30 minutes)

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Matières premières
Les cours pétroliers gagnent un peu de terrain cette semaine, toujours soutenus par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Dernier fait en date, l'Iran aurait procédé à un tir de missile balistique, un test permettant d'améliorer la portée et la précision de son arsenal. Le Brent se négocie ainsi autour de 63.6 USD, tandis que le baril de WTI se traite à 56.3 USD.

L'or et l'argent se stabilisent sur cette séquence hebdomadaire, les opérateurs font preuve d'hésitation, partagés entre la montée du dollar américain et les promesses des banquiers centraux, enclins à assouplir rapidement leur politique monétaire.
Du côté des métaux de base, le nickel entame une phase de respiration suite à son envolée de la semaine dernière tandis que le plomb poursuit sa marche en avant, à 2123 USD la tonne métrique.


Ratio argent / or : brusque réaction du métal gris contre l'or

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Marchés actions
Les actions grecques :
Annoncer que le soleil brille de mille feux en Grèce ne surprendra personne. Mais proclamer que la légendaire canicule estivale, bordant la Mer Egée, se répand sur les marchés financiers helléniques peut en étonner plus d'un. En effet, l'indice des actions grecques (ASE) se trouve propulsé à plus de 43% de performance sur l'année, record planétaire pour 2019.
Les récentes élections qui ont vu le triomphe de la droite avec Mitsotakis et sa promesse de redonner la prospérité au pays ont réactivé les velléités acheteuses des investisseurs. Cette nouvelle donne politique a entraîné l'explosion des valeurs grecques. En parallèle, le marché obligataire a bénéficié de l'engouement sur les taux grâce aux politiques accommodantes des banques centrales. Le rendement de l'emprunt à dix ans est passé sous les 2%, soit en dessous de l'intérêt généré par la dette américaine.

Les principales valeurs ayant contribué à la forte avancée de l'indice ASE, se retrouvent logiquement dans le secteur bancaire, laminé depuis 2008. Attica Bank se valorise de 270% ainsi que Pireaus Bank (225%). Profile Systems, société de technologie, se place sur le podium des performances avec ses 215% de gains, suivie de près par Kekrops (immobilier) qui flambe de 180%.
S'il convient de mettre en relief ce cru 2019 exceptionnel (toutes les composantes de l'indice évoluent positivement), un peu de recul permet de constater que cette envolée des actions grecques fait suite à une baisse sans précédent depuis la crise de 2008. La preuve, les niveaux actuels de l'indice (-83% depuis fin 2007) se situent encore en dessous des plus bas de 2008.

Graphique de l'indice grec

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Marché obligataire
Le marché obligataire reste soutenu par les propos très accommodants des banquiers centraux. Les records tombent un à un. En Europe, le bund profite que l'Allemagne garde son triple AAA, pour afficher un rendement de -0.37% alors que de son côté, l'OAT française génère -0.11%. L'Espagne s'offre également un niveau historique sur son emprunt « dix ans » à 0.34%. En parallèle, l'Italie bénéficie de ce contexte et voit sa dette se négocier sur une base de 1.5%.
Plus au sud, la Grèce devient le héros du marché obligataire. Le pays s'est engagé à poursuivre les réformes du marché. Le rendement de la dette de 2042 est passé de 25% de rendement (à l'été 2012) à moins de 4%. Athènes a même pu placer un emprunt de 7 ans à un rendement de 2%. C'est un signe que les investisseurs sont toujours à la recherche de rendements, poussant les obligations d'Etat grecques à 10 ans sur un niveau jamais atteint. En effet, pour la première fois de son histoire, le rendement de l'obligation est passé sous la barre des 2%.

Le Suisse s'inscrit aussi dans ce pic obligataire, avec sa référence à -0.77%. En Europe, la majorité de ces titres à taux négatifs est constituée d'obligations souveraines, mais de plus en plus d'obligations d'entreprises sont également concernées.
Aux Etats-Unis , le Tbond se stabilise au-delà des 2%, à quelques séances de l'intervention de J. Powell sur une baisse théorique du taux directeurs.
Marché des changes
Concentrés majoritairement sur le comportement de l'euro, les cambistes ont pu intensifier leurs trades sur la monnaie unique suite à la communication de la BCE.
La volatilité s'est fortement manifestée au moment de l'intervention de M. Draghi puisque la parité EUR/USD a « swingué » d'une centaine de points de base tout en restant sous les 1.12 USD. Face au franc suisse, le devise européenne tente un rebond technique à 1.11 CHF (+50 points de base). Les décevants PMI européens publiés dans la semaine avaient rajouté de la pression sur l'euro.

La menace d'une sortie sans accord de l'Union européenne qu'a fait planer M. Johnson demeure le scénario cauchemar des milieux économiques. L'incertitude politique ne va pas diminuer et elle continuera à peser sur la livre qui se maintient sur les zones basses face au yen (135 JPY), face au billet vert (1.25 USD) et contre l'euro (0.89 GBP).

Dans l'hémisphère sud, le dollar australien a chuté de plus de 1% après q ue le gouverneur de la banque centrale ait annoncé vouloir baisser à nouveau les taux directeurs. La probabilité de baisse lors de la réunion du 1er octobre est montée à 90%. L'AUD se négocie désormais à 0,692 face au dollar.
Statistiques économiques
Le FMI a annoncé avoir révisé en baisse sa prévision de croissance mondiale pour 2019, la qualifiant de morose et modérée, dans un contexte marqué par des tensions commerciales persistantes entre Pékin et Washington et un difficile Brexit en Europe. Le Fonds monétaire international table désormais sur une expansion de 3.2% cette année et de 3.5% en 2020.

Déception en Europe avec les indices PMI manufacturiers. Celui de la zone euro s'est, en effet, affiché à 46.4 points contre 47.7 anticipé. Le PMI manufacturier de l'Allemagne s'est également révélé décevant, à 43.1 points contre 45.1 anticipé. Toujours de l'autre côté du Rhin, le moral des entrepreneurs allemands a atteint, en juillet, un nouveau plus bas depuis 2014, à 95.7 points contre 97.4 points le mois précédent.

Outre-Atlantique, comme chaque mois, l'Université de Michigan a mesuré la confiance de consommateurs américains, il en ressort un indice à 98.4 points pour juillet contre 98.8 attendu. Les st atistiques économiques des Etats-Unis contrastent avec ceux de la zone euro. Les commandes de biens durables ont ainsi progressé de 2% en juin après un retrait de 2,3% en mai et les demandes d'allocations chômage hebdomadaires ont totalisé 206 000 requêtes, soit 10 000 de moins que la semaine précédente. Le PIB américain a, pour sa part progressé de 2.1% au T2 (première estimation) contre seulement +1.8% attendu.
La semaine prochaine le point d'orgue sera donné par l'intervention de la Fed puis en fin de séquence hebdomadaire, les opérateurs analyseront le rapport mensuel sur l'emploi, dont le taux de chômage.
Psychologie à plein régime
Les marchés transpirent quelques inquiétudes et en arrivent, de ce fait, à évoluer dans une totale confusion, à l'image des indices européens lors de la récente allocution de Mario Draghi. Entraînés à la hausse par des achats spéculatifs puis marqués rapidement par des replis tout aussi déroutants, les indices subissent des pics de volatilité passagers. La psychologie joue donc pleinement en ce moment sur les marchés financiers. Néanmoins force est de constater que les supports graphiques tiennent, validant au quotidien une tendance nettement haussière.

Un tiers du S&P500 et du CAC40 ont publié cette semaine sans réel impact indiciel. A ce jour, la saison des publications n'a pas délivré de mauvaises surprises mais n'a pas permis d'invalider le ralentissement des BNA (-3.7% en profits de masse sur les 155 sociétés ayant publié dans le Stoxx600).
En parallèle, l'érosion des indicateurs PMI se poursuit, d'où une dépendance accrue des marchés à la politique monét aire. De ce fait, la dernière intervention estivale de J. Powell sera suivie par la planète finance. Après des promesses qui ont alimenté le trend ascendant des marchés, il faudra que les discours se transforment en acte, et là encore, l'aspect psychologique des intervenants devrait jouer intensément.

vendredi 21 juin 2019

Les banquiers centraux dopent les marchés

Le point hebdo de l'investisseur
introA la faveur des discours accommodants des banquiers centraux, la BCE et la FED ayant notamment ouvert la porte à une prochaine baisse des taux, les places financières ont nettement progressé sur cette séquence hebdomadaire. Les opérateurs se sont mis en mode "risk on" pour clore ce 1er semestre au zénith, d'autant plus avec les espoirs d'une résolution prochaine du conflit commercial sino-américain à l'approche du sommet du G20.
Indices
Sur la semaine écoulée, tous les grands indices ont enregistré de très belles performances. 
Aux Etats-Unis, on notera tout particulièrement les nouveaux records absolus du S&P500, qui engrange, à l'heure de la rédaction de ce point, 2.5% (voir graphique). Le Dow Jones a enregistré une performance hebdomadaire de 2.9% et le Nasdaq100 a gagné 3.8%.

En Europe, le CAC40 a engrangé 3%, le Dax 2% et le Footsie 1%.
Pour les pays périphériques de la zone euro, le Portugal a perdu 0.1%, l'Espagne a progressé de 0.5%, l'Italie de 3.8% et la Grèce de 1.6%.

En Asie, le Nikkei s'adjuge seulement 0.67%, la hausse du yen ayant pesé sur les cours. Le Shanghai Composite signe la meilleure performance hebdomadaire, avec +4.1%. 

Graphique du S&P500

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L'indice vient d'inscrire un nouveau record absolu en séance et en clôture, mais il reste confronté à une zone de résistance historique
Matières premières
Les cours pétroliers ont fortement rebondi sur la semaine, poussés par les tensions dans la région du golfe Persique, suite à la destruction d'un drone américain abattu par les forces militaires iraniennes. Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque que les Etats-Unis auraient projeté, en guise de représailles, des attaques visant des cibles stratégiques en Iran, annulées au dernier moment par Donald Trump. Le Brent progresse de 4.7% à 65 USD le baril. 

L'or marque un sans-faute sur cette séquence hebdomadaire, soutenu à la fois par le regain de tensions internationales, les politiques accommodantes des banques centrales et la baisse du billet vert. Le métal doré s'adjuge ainsi près de 4.4% à 1400 USD l'once et s'extirpe d'une zone graphique majeure. Cet engouement profite à l'argent, qui s'apprécie de 3% à 15.3 USD. 
La baisse du dollar américain et les perspectives d'une rencontre Trump-Xi soutiennent le compartiment des métaux industriels, qui rebondit a vec énergie après plusieurs semaines de baisse. La tonne de cuivre se négocie ainsi à 5962 USD tandis que le nickel revient à 12245 USD. 


Expulsion haussière de l'or au plus haut depuis 6 ans

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Marchés actions
Facebook

Incontestablement une des valeurs de la semaine, Facebook vient de communiquer sur son projet de cryptomonnaie « Libra ». Développée en partenariat avec 27 groupes dont Uber, eBay, Mastercard, Visa ou encore Spotify, cette monnaie numérique sera indexée sur un panier de devises et pourrait voir le jour courant 2020. D'ici-là, les banques commerciales risquent de faire bloc contre ce projet, craignant un manque de contrôle sur l'usage et la création monétaire. 

La société californienne n'aura surement pas la même latitude pour se développer sur le terrain monétaire qu'elle en a eu pour conquérir sa position dominante actuelle sur les médias sociaux.
Le marché des cryptomonnaies a été reboosté par ce projet avec, en parallèle, la réouverture d'un débat sulfureux, mettant en confrontation les partisans et les réfractaires des devises virtuelles.

L'action Facebook s'inscrit parmi les plus fortes hausses de la semaine sur le Nasdaq, avec une av ancée de 7%, cumulant ainsi 16.5% sur le seul mois de juin. Cette progression lui permet de conforter ainsi sa cinquième place en termes de valorisation, à 535 milliards de dollars. Graphiquement le parcours de Facebook se démarque par une multitude de gaps, signe d'une forte nervosité. 


Graphique erratique du titre Facebook

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Marché obligataire
Les déclarations du président de la BCE ont fait plonger le taux français à 10 ans. Inquiets du contexte économique sur fond de guerre commerciale, les investisseurs se précipitent sur les actifs sûrs. Le taux des obligations d'Etat françaises à 10 ans est brièvement passé en territoire négatif, pour clôturer la semaine à 0.05%. Le Bund allemand a suivi la même courbe mais reste largement sous le zéro symbolique (-0.28%). 

La baisse des rendements de la dette publique touche tous les pays. Même l'Italie voit son taux à dix ans revenir à 2.1%. Les investisseurs japonais veulent investir sur l'emprunt émis par Rome car il offre le meilleur rendement en zone euro. La Suède et les Pays-Bas distribuent également des taux négatifs. 
De son côté, la Suisse possède la référence la plus recherchée avec un rendement de -0.53%, tout comme la dette nippone à 10 ans (-0,16%). 
Quant aux Etats-Unis, le Tbond se stabilise à 2.05% dans un climat où la FED, après avoir prépa ré le terrain pour une baisse des taux ces derniers mois, pourrait passer à l'acte.
Marché des changes
Le marché des devises a connu une forte volatilité suite aux annonces des banques centrales. Les cambistes se portent vers les monnaies refuges comme le franc suisse ou le yen, les deux gagnants de la semaine. La parité EUR /CHF se replie à 1.11 CHF tout comme le couple USD/CHF à 0.98 CHF. Quant à la devise nippone, elle progresse contre le billet vert à 107.4 JPY (-200 points de base).
Les perspectives de baisses de taux handicapent le dollar et l'euro, les deux principales devises subissent une pression vendeuse ce qui permet à la monnaie chinoise, le yuan, de se redresser à 6.87 CNY face au billet vert.

Emporté par la hausse des matières premières, le dollar canadien se valorise face à son homologue américain (+200 points à 1.32 CAD).
Dans l'hémisphère sud, le dollar australien persiste dans la baisse, en amont de probables nouvelles baisses de taux de la banque d'Australie. La parité EUR/AUD se négocie au sommet de 1.64 AUD.
Statistiques économiques
En juin, l'indice ZEW du sentiment économique allemand est retombé au plus bas depuis novembre 2018, à -21.1 (contre -5.7 attendu). L'excédent commercial s'est affaibli, passant de 18.6 à 15.3 milliards en avril. L'inflation est retombée à 1.2% en mai, après avoir atteint 1.7% en avril. La confiance des consommateurs a stagné à -7 et l'activité manufacturière s'est contractée en mai (47.8). En revanche, l'indice PMI services a fait mieux qu'attendu, en ressortant à 53.4 (consensus 53). 

Aux Etats-Unis, 1.29 million de permis de construire ont été délivrés en mai (identique au mois d'avril). L'activité manufacturière de la région de Philadelphie a quasi-stagné en juin (0.3, contre 10.6 anticipé). Les demandes d'allocations chômage ont diminué cette semaine, à 216K (contre 220K attendu et 222K précédemment) et les stocks de pétrole brut ont reculé de 3.1 millions de barils (consensus -1.5M). Enfin, la FED a décidé de maintenir ses taux inchangés (<2.50%). 

La semaine prochaine, l'indice Ifo du climat des affaires et la première estimation de l'indice des prix à la consommation pour le mois de juin, seront dévoilés en Europe. De plus, le Sommet du G20 débutera vendredi, pour deux jours, à Osaka au Japon. 
Outre-Atlantique, les investisseurs prendront connaissance de l'indice du Conference Board et des commandes de biens durables en début de semaine. Puis, la dernière estimation du PIB trimestriel, l'indice PMI de Chicago, l'indice de confiance du Michigan, les dépenses des ménages et enfin l'indice des prix PCE seront publiés en deuxième partie de semaine.
Les banquiers centraux dopent les marchés
Les récentes interventions des banques dopent les indices boursiers qui inscrivent de nouveaux records historiques. Globalement, les marchés actions se sont valorisés en moyenne de 15% sur 2019, soit six mois pendant lesquelles la FED est passée d'une normalisation monétaire à un assouplissement. Six mois de discours ont suffi à une remobilisation des investisseurs sur toutes les classes d'actifs, ce qui débouche sur une poussée historique des actions. Cette progression s'effectue en parallèle d'une extension du prix de l'or, au plus haut de six ans. 

Le marché obligataire n'échappe pas à la frénésie acheteuse, puisque 60% de l'ensemble des emprunts souverains émis par les pays riches dégagent un rendement négatif. 
Tous les voyants sont au vert pour signaler qu'une baisse des taux est quasi-certaine lors de la prochaine réunion du comité monétaire en juillet, en tout cas le marché l'anticipe pleinement, le but étant de bloquer au plus vite la montée des incert itudes sur le commerce international. 

La FED agit, de ce fait, par anticipation. Pendant combien de temps pourra-t-elle s'adapter aux agissements déroutants de D. Trump?

La gestion de crise chez Desjardins

La gestion de crise chez Desjardins ne fait que commencer, estiment différents experts. Ils s’entendent tous toutefois pour dire que l’institution financière se devait de faire rapidement une sortie publique pour aviser la population.

Selon Michel Nadeau, expert en finance et directeur général de l’Institut sur la gouvernance, la coopérative de Lévis devra éventuellement répondre encore à plusieurs questions.
« Où les fichiers ont-ils été transférés ? À quoi ont-ils servi ? Combien de groupes ont profité des documents ? Qui sont les responsables ? » énumère-t-il. « C’est assez rare qu’un individu à l’intérieur d’une entreprise financière se permette de faire des transactions de données. Habituellement, ce sont des sources à l’extérieur qui réussissent à pirater le système », poursuit-il.
Possible de se relever ???

samedi 8 juin 2019

in Los Angeles County

The average price of a gallon of self-serve regular gasoline in Los Angeles County dropped Friday for the 31st consecutive day, decreasing 1.5 cents to $3.881, its lowest amount since April 7.

The average price has decreased 23.9 cents over the past 31 days, including 1.1 cents on Thursday, according to figures from the AAA and Oil Price Information Service. It is 7.4 cents less than one week ago and 23.9 cents lower than one month ago but 12.8 cents higher than one year ago.

The Orange County average price dropped for the 30th time in the past 31 days, decreasing 1.3 cents to $3.85, its lowest amount since April 7. It has decreased 24.6 cents over the past 31 days, including 1.4 cents on Thursday.

The Orange County average price is 7.6 cents less than one week ago and 24.6 cents lower than one month ago, but 14.1 cents higher than one year ago.

"Oil prices are dropping due to a surge in stockpiles and worries that worldwide demand will decline because of the trade dispute between the U.S. and China, and that is helping to drive down fuel prices around the country,'' said Jeffrey Spring, the Automobile Club of Southern California's corporate communications manager.
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vendredi 7 juin 2019

Matières premières

Le point hebdo de l'investisseur
introA l'unisson, les grands indices ont nettement rebondi cette semaine, à la faveur des discours accommodants des banquiers centraux, des espoirs de baisse des taux dès cet été aux Etats-Unis et d'accalmie sur le front du commerce. Les récentes statistiques américaines sous les attentes et notamment les données sur l'emploi ont conforté cette anticipation, que la Fed devrait agir sous peu.
Indices
Sur la semaine écoulée, toutes les places financières ont ainsi repris des couleurs, exception faite du Shanghai Composite qui perd encore 2.45% et se retrouve ainsi sur des plus bas de 3 mois. L'Asie a, d'une manière générale nettement sous-performé, avec le Nikkei qui engrange 1.4% et le Hang Seng seulement 0.23%.

En Europe, le CAC40 a gagné 3.4% malgré des banques à contre tendance, le Dax a progressé de 3% et le Footsie de 2.5%. Pour les pays périphériques de la zone euro, le Portugal grimpe de 1.2%, l'Espagne de 2.7%, l'Italie de 3% et la Grèce cède 1.7% (elle avait repris 13.4% la semaine précédente). 

Aux Etats-Unis, à l'heure de la rédaction de ce point, le Dow Jones enregistre une performance hebdomadaire de 4.9% avec 5 séances consécutives de hausse. Le S&P500 s'est adjugé 34.7% et le Nasdaq100, 4.2%.
Matières premières
Les marchés pétroliers se stabilisent après les importants dégagements des dernières semaines, toujours minés par la hausse des stocks américains alors que les producteurs US franchissent de nouveaux records à 12,4 mbj. C'est dans ce contexte que les opérateurs se tournent vers l'OPEP+, qui doit décider dans les prochaines semaines de renouveler ou non leur accord de limitation de l'offre. Le Brent et le WTI se négocient respectivement à 62.3 et 53 USD le baril. 

L'or a été recherché cette semaine, nettement aidé par son statut de valeur refuge, mais aussi par les perspectives de voir les banques centrales opter pour des politiques de plus en plus accommodantes. L'once d'or s'apprécie de 2.8% à 1342 USD tandis que l'argent progresse de 3% à 15 USD. 
Toujours lestés par les tensions commerciales, les métaux de base demeurent sous pression et évoluent à la baisse. Le cuivre et le nickel perdent du terrain à 5805 et 11710 USD. Seul le plomb évolue en territoire pos itif à 1945 USD. 

L'or revient au contact d'une zone de résistance charnière

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vendredi 24 mai 2019

Matières premières

Matières premières
Les cours du baril de brut ont fortement décroché cette semaine, lestés par le retour des inquiétudes sur l'équilibre offre/demande du marché. L'enlisement des négociations sino-américaines sur le front commercial, couplé à une série de statistiques macroéconomiques en demi-teinte, fait craindre à un ralentissement de l'économie mondiale, synonyme d'une moindre demande en hydrocarbure. Les problèmes structurels reviennent ainsi sur le devant de la scène, éclipsant les facteurs haussiers de plus court terme comme les tensions géopolitiques. Le cours du WTI chute de près de 8% à 58.5 USD. 

Les métaux précieux se stabilisent et reprennent quelques couleurs malgré la nouvelle poussée du dollar américain. Le regain de volatilité sur les marchés actions profite au compartiment, à l'image de la progression de l'or et de l'argent qui gagnent respectivement 0.6% et 1.8% à 1285 et 14.5 USD. 
Montée du protectionnisme, dégradation des PMI manufacturiers et hausse du billet vert ne font pas bon ménage sur le segment des métaux de base. Le cuivre perd 2.7% à 5860 USD la tonne. L'aluminium emprunte la même trajectoire à 1740 USD. 

Graphique du Brent et du WTI, base 100 au 1er janvier 2019

jeudi 7 mars 2019

PUIMISSON VENTE AUX ENCHÈRES

AUCTIONS VENTES AUX ENCHERES

vente aux enchères

 ici mes ventes aux enchères sont annoncées pour le Dimanche Le 17 mars a 14H30 
            here my auctions will be announced
le tableau mis en vente sera le village de PUIMISSON
il sera possible d'acheter par téléphone OU en LIVE sur INTERNET
it will be possible to buy by phone-moi et saisissez votre texte ici  

 EN LIVE SUR INTERNET
                                  AUCTIONS  vente aux enchères

     ETUDE de PROVENCE
                                                                                                                   55rue Sylvabelle 13006
                                                                                                                   tél : 04.96.110.110
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LE VILLAGE DE PUIMISSON ( Languedoc )